Frank_lloyd_wright__bio.jpg Entre le lecteur et Frank Lloyd Wright une troisième personne s’immisce : Frank Lloyd Wright.

De ce simple fait, on comprend le caractère de celui dont on vient lire la biographie et dont on ne peut alors plus oublier le préfixe.

Il, le personnage principal, dont l’auteur nous parle, c’est à dire lui-même, le personnage principal, au travers de lui-même, l’auteur, n’explique pas sa démarche, son architecture, sa vision, mais une vie. Maupassant l’a écrite avec talent. L’auteur de cette biographie autosatisfaisante n’a pas la plume de l’écrivain normand pour donner au rien la grandeur de l’universel. Nous ne venions pas pour l’art de la lettre, mais il, les deux, n’a pas perçu que ce livre devait évoquer et expliquer une œuvre non littéraire d’un écrivain sans talent.

On comprend mieux la préface, quelque peu déstabilisante, qui explique que ce livre ne contient rien et que les rares passages intérressants ont été retirés. L’homme et son personnage permettent malgré tout d’apprécier la qualité d’un artiste dont les réalisations ne reflètent pas l’être du quotidien. Ainsi, l’horizontalité magnifique des œuvres de l’architecte peuvent trouver un écho sombre dans les platitudes d’un livre à éviter.

aucun
Cet article a été posté le Mardi, 30 décembre, 2008 à 17:32 • Par Charles Longueville.
Catégories: Architecture, Livre.

Aucun Commentaire, Commentaire ou Rétrolien

Repondre à “Frank Lloyd Wright autobiographie”